mercredi 19 novembre 2014



Ci-haut, cette lithographie intitulée : Nouvelle résidence du gouverneur est signée ''by a Lady ''. Le site New Brunswick : our stories, our people, créé par le Virtual Museum Canada avance que l'oeuvre a été créée '' probablement par une des trois filles de Sir Howard Douglas '',  le 3e lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Il est toutefois plus probable qu'elle ait été faite par Anna Maria Love, l'épouse du Lt.-Coll. James Frederick Love du 52e Régiment, car cette dernière a réalisé d'autres peintures dont le style s'apparente grandement.

À la suite de l'incendie de la première résidence en 1825, Howard commande la construction de ce bâtiment de style géorgien à l'architecte John Elliot Woolford, maître général de caserne des régiments britanniques en garnison à Frédéricton. Les travaux s'effectueront de 1826 à 1828.

En 1894, la résidence fermera pour des raisons financières. Elle servira de caserne militaire de 1914 à 1921 et d'hôpital militaire jusqu'en 1924. En 1999, elle redevient demeure du lieutenant-gouverneur, et outre les appartements du représentant ou de la représentante de la Couronne, elle est ouverte au public. Elle est sise au 51, chemin Woodstock à Frédéricton.





Le pavillon Sir Howard Douglas se situe sur le campus de l'Université du Nouveau-Brunswick à Frédéricton. C'est le bâtiment universitaire le plus ancien encore en opération sur un campus de langue anglaise au Canada. Il est à l'origine le Collège King, fondé par Howard Douglas en 1831, puis l'édifice des arts de l'Université ( Old Arts Building ). Il est devenu aujourd'hui un musée et abrite documents historiques et artefacts. Un vitrail à l'effigie de Sir Howard se trouve dans le Grand Hall du pavillon.
C'est le même architecte, John Elliot Woolford, qui avait réalisé les travaux de 1826 à 1829.





samedi 15 novembre 2014

 Sir Charles Douglas
Je dévoile maintenant le visage de deux personnages du roman ! Ci-haut : Charles Douglas, le père de Howard. Personnage pittoresque... L'amiral mesurait près de deux mètres !
Le tableau a été peint par John Jones et terminé par Henry Singleton en 1791.C'est le tableau devant lequel Howard se retrouve lorsqu'il revient en Écosse dans le chapitre : Les collines écossaises... et qu'il compare son père à Gulliver chez les Lilipuciens.

 Sir Howard Douglas
Cette lithographie dessinée par T. Crane et publiée par William Burtland à Liverpool date de 1835. Howard Douglas avait donc 59 ans l'année où il a été fait grand-croix de l'ordre de Saint-Michel et de l'ordre de Saint-Georges. On le voit justement décoré de ses médailles. En 1841, il aura de plus l'honneur de devenir grand-croix de l'ordre du bain.

  Sir Howard Douglas
Voici le fameux tableau que Howard avait offert à Catherine et Marguerite !
Le portrait a été conservé dans la famille jusqu'en 1943. À la mort de Marguerite, sa fille Constance le conservera, puis il passera aux mains de la fille de Constance, Alice, ensuite au fils d'Alice, Joseph Pacaud. Ce dernier le vendra au Musée du Nouveau-Brunswick à Saint-Jean, où il se trouve encore actuellement.

 Sir Howard Douglas

Howard dans ses vieux jours. La photo est de William Holl Jr. et a été publiée en 1863 par John Samuel       Murray. Howard était décédé en 1861 à l'âge de 86 ans. Le portrait est la propriété du National Portrait Gallery de Londres.

                                                                Sir Howard Douglas
En 1851 à 75 ans, Howard est élevé au grade de général du 15e Régiment d'Infanterie. 
On peut dire que c'est un bel homme ! Ce portrait est publié dans Memories of the past by Mrs. Francis Dawkins, source de première main, puisque Mrs. Dawkins était la fille aînée de Anne Dundas et de Howard Douglas, et se prénommait également Anne. Il y a en outre dans cet ouvrage conservé à la Bibliothèque et Archives Canada à Ottawa un portrait assez diffus de Howard à l'âge de 20 ans, au moment donc où il fréquentait Catherine ! On discerne néanmoins assez bien son visage. Il avait le même visage long, mais ses cheveux étaient foncés et il avait de longs favoris, comme je les ai décrits dans le roman.