lundi 29 septembre 2014



Allocution prononcée lors du lancement :


Bonjour à tous. Bienvenue au lancement d’Amour et Conquête !

Je voudrais d’abord vous remercier de votre présence. Je suis vraiment contente que vous soyez ici en ce jour important pour moi. Ça fait chaud au cœur de voir familles et amis réunis.

Je tiens à remercier particulièrement ma mère Claudette – Maman, un gros merci – et ma belle-mère, Madeleine – Mado pour les intimes -, pour leur précieuse aide dans l’organisation de ce lancement. Elles ont fait une couple de téléphones…

Je voudrais également souligner le soutien inestimable que Jean, mon mari, m’a apporté. Comme je le mentionne dans les remerciements à la fin du roman, Jean m’a épaulé dans le long processus de l’édition, et il m’a encore une fois beaucoup aidé pour préparer l’événement d’aujourd’hui.

Je remercie aussi mes deux belles grandes filles, Sarah et Frédérique, pour leur soutien et leurs conseils. C’est Sarah qui a mis en ligne mon blogue amouretconquete, dont je vais vous reparler plus tard. Merci à Frédérique et ma filleule Anne-Marie, mes photographes officielles. Merci à ma sœur Sylvie, ma trésorière et mon ange-gardien. Merci à Marie-Claude, ma belle-sœur, pour les chocolats Lindt. Merci à tout le monde qui m’a aidé. Je ne peux pas tous vous nommer. Je vous remercie sincèrement.

Enfin, j’aimerais exprimer ma gratitude à M. Gaston Beaulieu, le responsable de l’édifice Louis-Audette, où l’on se trouve présentement, pour m’avoir donné la chance de tenir ce lancement, ici-même, dans le mess des officiers de la marine. Car cet emplacement dans le Vieux-Port juste à l’entrée du bassin Louise symbolise bien notre histoire et notre identité. Ce fut en effet la porte d’entrée des premiers arrivants de langue française sur le Continent.

J’ai choisi ce lieu aussi parce que l’un des héros de mon roman, Howard Douglas, avait un lien particulier et une passion pour la navigation. Son père était l’amiral Charles Douglas, qui, à la tête d’un escadron, réussit à déloger les Américains qui avaient envahi et assiégé Québec en 1775, prenant ces derniers par surprise en se frayant un chemin à travers les glaces du Saint-Laurent tôt au mois de mai 1776 et qui, avec l’aide du général Guy Carleton, repoussa l’ennemi sur la rivière Richelieu vers le lac Champlain à l’automne suivant.

Enfin, ce lieu a une résonnance toute personnelle pour moi, car l’école des forces navales – qui est tout près, de biais avec ici – porte le nom de mon grand-père, Achille Pettigrew, qui a fondé la marine à Québec en organisant en 1923 une unité de volontaires de la Royal Canadian Navy – ce n’était pas francisé à l’époque – et qui a été lieutenant-commandant jusqu’en 1943.

Vous vous demandez maintenant sans doute pourquoi j’ai choisi comme sujet un jeune lieutenant de l’armée britannique qui est venu ici en 1796 – donc vingt ans après son père -, disons-le pour nous déranger… Eh bien… Parce que, apparemment…, il serait l’un de mes ancêtres en même temps que celui de tous les membres de la famille Lavigueur. Mais c’est aussi une Royer qui a écrit le livre.

Ma grand-mère, Madeleine Lavigueur Pettigrew – la femme d’Achille – nous parlait à l’occasion de la vie trépidante d’un mystérieux lord venu un jour au Canada, et à un moment donné, je me suis dit que cette vie d’aventures pourrait faire l’objet d’un roman intéressant. Je me suis alors mise à faire des recherches et il s’est avéré que la légende familiale était en grande partie… fondée.

La biographie sur le musicien Célestin Lavigueur qu’un membre de la famille a publié en 2005, et qui est ici ce soir, Magdeleine Bourget  - comme vous voyez, j’ai beaucoup de Madeleine dans ma vie – m’a fourni des pistes de départ importantes sur la généalogie des Lavigueur.

Ensuite, j’ai pu m’appuyer sur deux livres qui ont été écrits spécifiquement sur Howard Douglas. The life of Howard Douglas, qui a été édité peu de temps après sa mort en 1863 et Redcoat sailor. The Adventures of Sir Howard Douglas, qui est un récit paru en 1956 et créé à partir des mémoires de l’un des fils de Howard. La fille de Howard, Anne, a pour sa part également écrit ses mémoires. Memories of the past by Mrs Francis Dawkins, conservé à la Bibliothèque et Archives Canada, m'ont aussi été d'une aide précieuse pour connaître la vie domestique de mes personnages. Comme c’est un roman historique basé sur une histoire vécue, j’ai eu recours également à de nombreux livres de référence, livres et articles spécialisés, ainsi que de la documentation sur internet.

Aussi en 2009, au cours de mes recherches, un livre sur l’amiral Charles Douglas intitulé : Fortune’s Favorite Sir Charles Douglas and the Breaking of the line, a été écrit par Christopher Valin. Magdeleine Bourget et moi, avons donc correspondu avec Christopher, qui s’est révélé aussi être un membre de la famille éloignée, qui est américain et qui réside en Californie. Il nous a transmis des documents qu’il avait lui-même reçus de descendants écossais Douglas et qui ont répondu à plusieurs questions dont j’étais incapable de répondre depuis un bon moment.

Mon roman sera en librairie au courant du mois d’octobre. Les gens peuvent aussi se le procurer dès maintenant, version papier ou numérique, sur FriesenPress – qui est ma maison d’édition – ou Amazon, ou toutes compagnies qui offrent les supports de lecture numérique en français. Évidemment, j’aurai toujours des copies avec moi et il me fera plaisir de vous les transmettre.

Comme je l’ai dit tantôt, j’ai par ailleurs créé un blogue pour Amour et Conquête, qui sera un complément du roman. Je vais y mettre au fur et à mesure des informations et des illustrations que je ne pouvais mettre dans le livre. D’ailleurs il y aura des photos du lancement dans les prochaines semaines. L’adresse est inscrite sur le signet que je vous ai remis avec le livre.

Je ne veux pas vous entretenir trop longtemps. Il y a beaucoup de gens ici qui veulent se voir ou se connaître. Merci pour votre écoute. Encore merci d’être là. Bonne soirée et surtout Bonne lecture ! J’espère que vous passerez du bon temps en compagnie de Howard Douglas et de Catherine Normandeau dit Deslauriers.







Le lancement du roman qui s'est déroulé mercredi le 17 septembre dernier à Québec a été un succès !
Une centaine de personnes y ont assisté.
Quelques photos...















lundi 8 septembre 2014


Bienvenue sur mon blogue Amour et Conquête.

J’ai créé ce site pour ceux et celles qui ont apprécié le roman et qui aimeraient en savoir davantage sur les personnages ainsi que sur les lieux et l’époque où ils ont évolué. J’y apporterai de fois en fois des informations – j’y ajouterai aussi des photos, des portraits, des illustrations - que je ne pouvais inclure dans le livre ou qui sont des compléments à cette histoire et qui pourraient intéresser mes lecteurs et peut-être même en inciter d’autres à lire ce roman historique basé sur une histoire vécue.

J’y raconterai d’abord qu’est-ce qui m’a amené à choisir comme sujet ce jeune officier de l’armée anglaise venu au Canada en 1796 et comment j’y suis parvenue.

Dans ma jeunesse, d’abord, j’entendais à l’occasion des bribes d’une histoire de famille lointaine. Un mystérieux lord écossais s’étant illustré par quelques exploits aurait été l’un de nos ancêtres… Ma grand-mère maternelle nous énumérait ses réalisations ou sortait parfois inopinément un portrait du dit héros. Mis bout à bout, les événements marquants de sa vie d’aventures racontés d’une fois à l’autre par ma grand-mère, me fit penser un jour que cette vie pourrait faire l’objet d’un roman captivant. D’autant plus que l’époque effervescente dans laquelle il a vécu – l’aube du XIXe siècle – ainsi que les lieux où il a vécu – particulièrement le Canada, l’Écosse et l’Angleterre – m’ont toujours interpellé. Et cela en grande partie certes parce que ces pays sont rattachés à notre histoire, qu’on le veuille ou non.

Il fallait donc faire revivre ce Howard Douglas et rendre justice à sa gloire… Il me restait à valider les faits et m’assurer qu’il ait bel et bien été un authentique acteur militaire et politique de son temps. Qu’il ait joué un rôle quelconque dans l’histoire ! Et même si ça n’avait pas été le cas, le personnage était d’ores et déjà né dans mon esprit. Je lui aurais fait jouer d’autres rôles. Mais je n’en ai pas eu besoin. Son existence s’est avérée juste.

Il a fallu néanmoins amorcer des recherches, puisqu’il n’était pas non plus une figure très connue. Trois livres avaient toutefois été écrits sur lui. Le premier, The life of Howard Douglas, par S.W. Fullow, a été publié deux ans après la mort de mon personnage, en 1863. Le deuxième, Redcoat sailor. The Adventures of Sir Howard Douglas, paru sous forme d’un récit, a été écrit par R.S. Lambert et publié en 1956. Pour ce dernier, les sources proviennent de l’un des fils de Howard, Robert Percy, celui qui héritera du titre de baronnet. Memories of the past by Mrs. Francis Dawkins est pour sa part une source de première main, puisque ce sont les mémoires de la fille aînée de Anne Dundas et de Howard Douglas. J’ai trouvé par ailleurs de la documentation dans des livres de référence, des livres et articles spécialisés et enfin sur internet. Ces recherches se sont effectuées également sur une grande période, par temps libres, comme les impératifs de la vie nous y obligent souvent.

J’ai eu la chance, de plus, de me référer au départ sur les investigations que Magdeleine Bourget a effectuées pour son livre paru en 2005 sur l’un des descendants de Howard Douglas. Sa biographie, Célestin Lavigueur, musicien et poète, renfermait des informations pertinentes sur cette branche de notre famille et m’ont fourni de bonnes pistes de départ.

En cours de route, un autre livre que j’ai découvert presque par hasard…, a été publié en 2009, cette fois sur le père de mon héros, l’amiral Charles Douglas. C’est encore un membre de la famille éloignée que l’on ne connaissait pas ;  qui est américain et qui réside en Californie, Christopher J. Valin, qui a écrit : Fortune’s Favorite Sir Charles Douglas and the breaking the line. Cet ouvrage m’a bien entendu apportée des précisions sur la famille Douglas et sur la carrière de l’amiral. C’est ainsi que j’ai correspondu avec Christopher. Il m’a transmis notamment des documents sur la généalogie des Douglas que d’autres descendants de l’amiral lui avaient faits parvenir d’Écosse et qui ont élucidé bien des choses sur lesquelles je ne cessais de me questionner depuis un bon bout de temps.